PATRIMOINE - L'ART SOUS TOUTES SES FORMES

Vous retrouvez-ici tous mes articles qui vous présentent une oeuvre, ou vous parle de l'art, quel qu'il soit : peinture, musique, photographie, mobilier... tout sera ici ! 

1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Les Jardins Secrets, à VAULX (Haute-Savoie)



Entrée des Jardins Secrets

Le billet-découverte se met à l'heure d'été, avec des idées de sortie dans notre région pour ceux qui ne peuvent pas encore partir loin en vacances... parce que parfois, pas besoin d'aller très loin pour "voyager" ! ;-) 

On commence donc avec un lieu agréable à parcourir l'été, qui vient juste de réouvrir ses portes : les Jardins Secrets, en Haute-Savoie !
A l'occasion de leur réouverture, ils ont publié une petite vidéo promo que voici :



Ceux qui me suivent sur facebook, se souviennent peut-être que j'y étais il y a quelques temps déjà, j'avais partagé une photo de mon "retour" sur ces lieux qui furent les premiers où j'ai véritablement guidé (après une 1ère approche du guidage aux Secrets d'Antésite à Voiron), c'était durant l'été... 2008 !


Profitant de repérages que je faisais au Château de Montrottier, je me devais de venir faire un coucou à Alain, Nicole et leur fille Myriam, créateurs de ce petit paradis perdu que sont les Jardins Secrets... jardins qui ont bien évolué depuis que je les avais quittés !

Les jardins secrets



LES JARDINS SECRETS, QU'EST-CE QUE C'EST ?

Les Jardins Secrets sont avant tout l'oeuvre d'un couple, Alain et Nicole MOUMEN, qui achète une vieille ferme perdue à Vaulx, en 1980, et s'y installe avec leurs trois filles adolescentes : Leïla, Myriam et Sonia. Après la restauration progressive de la ferme, Alain commence à aménager le terrain qui l'entoure, et embarque sa famille dans la réalisation de jardins architecturés où se mêlent les plantes et les fleurs, bien sûr, mais aussi tourelles, galeries, fontaines, sculptures... un monde surréaliste prend forme !

Jardins Secrets - Fleurs, décors, architecture...


Les inspirations sont multiples, Alain et Nicole se nourrissant de leurs voyages, et les matériaux sont variés : bois, mortier de chaux, cuivre, calcin, pierres...

Ces drôles de jardins apparus en pleine campagne attirent et séduisent rapidement les curieux, à tel point que la famille décide alors d'en ouvrir les portes au public, en 1994 : depuis, les visiteurs voient grandir et évoluer les jardins... car évidemment Alain et Nicole ne se sont pas arrêtés, loin de là, leur créativité fonctionne à plein régime, pour le plus grand bonheur des curieux qui osent franchir la porte de leurs jardins !



ET SI VOUS VISITIEZ, VOUS AUSSI ?

C'est parti pour une petite visite virtuelle, pour vous donner envie d'y aller !

 

Jardins secrets : fleurs, décors, architecture... 

Dès l'entrée, fleurs, architecture et décors s'entremêlent... ça donne le ton !

Jardins Secrets - Des jardins architecturés

La déambulation proposée nous fait longer de magnifiques arcades sur notre droite, qui laissent entrevoir le superbe Jardin de Curé, lui donnant des allures de cloître !

Jardins Secrets - Le jardin de curé

Sur la gauche, c'est le Jardin Délice qui s'offre à nous, avec son grand bassin parfait pour une pause goûter rafraîchissante à la fin de la visite, avec les célèbres beignets et le thé à la menthe d'Alain, qui ne manquera pas de partager avec vous ses innombrables anecdotes à propos de ses jardins !

Jardins Secrets - Le jardin Délice

Mais pour le goûter on va patienter un peu, d'abord, direction la salle de projection, pour un petit film de présentation.
Au passage, ne jamais oublier de lever la tête, il y a des choses à observer... PARTOUT ! 


Jardins Secrets - De nombreux espaces de détente...

Jardins Secrets - N'oubliez pas de lever les yeux des décors se dévoilent partout !

Jardins Secrets - Salle de projection

Pour la petite anecdote, lorsque je guidais ici en 2008, cette salle de projection était... l'accueil et la boutique des jardins !
Depuis une nouvelle boutique a fait son apparition, ce qui a permis d'aménager cette salle de projection pour raconter au public l'histoire des jardins.
La visite peut maintenant débuter, et elle démarre avec la Cour du Marronnier et la Ferme, où tout a commencé...

Jardins Secrets - La ferme où tout a commencé !

Jardins Secrets - La cour du grand marronnier

A l'intérieur, les ambiances sont variées, avec une première pièce dédiée à la campagne...

Jardins Secrets - A l'intérieur de la ferme, la campagne

Puis une chambre aux tons provençaux...

Jardins Secrets - A l'intérieur de la ferme, la chambre provençale

L'Apothicairerie est une petite pétite inattendue ! 

Jardins Secrets - A l'intérieur de la ferme, l'apothicairerie.

La chambre autrichienne est tout aussi "boisée" ! 

Jardins Secrets - A l'intérieur de la ferme, la chambre autrichienne

Il est temps de ressortir et d'aller découvrir les Jardins... à commencer par celui de l'apothicaire : 

Jardins Secrets - Le jardin de l'apothicaire vu de la cour du marronnier

La Cour des Calades qui suit, est un bel exemple de travail en famille :

Jardins Secrets - La cour des calades

De là vous avez un aperçu sur les Loges de la Folie, qui sont devenues l'emblème des Jardins Secrets, est-il besoin de préciser pourquoi ?! ^^

Jardins Secrets - Les loges de la folie

Sans doute l'un des plus beaux espaces des jardins !
Partons maintenant en voyage...


Jardins Secrets - Le salon aux étoiles

... avec le Salon aux étoiles ! 
Il s'ouvre sur un autre espace inattendu : la piscine familiale ! 


Jardins Secrets - La piscine réservée aux propriétaires des lieux

Si vous souhaitez voyager encore un peu, allez jeter un oeil au salon marocain, là bas au bout de la piscine, sur la droite...

Jardins Secrets - Le salon marocain

Avant de ressortir dans les Jardins, ne manquez pas de visiter la discrète petite chambre bleue !


Jardins Secrets - La chambre bleue

Une dernière touche orientale avant de sortir ? Il suffit de demander, bienvenus en Inde...


Jardins Secrets - Le salon indien

Aller, il est temps de retourner aux Jardins à présent...

Jardins Secrets - Le jardin des lyres

Le Jardin des Lyres vous offre la musique de ses quatre fontaines... puis pour la suite, empruntez la galerie des moucharabiehs !

Jardins Secrets - La galerie des moucharabiehs

Que de bois travaillé !
Ne manquez pas, sur la gauche de cette galerie, de jeter un oeil sur le Salon des Babouches !


Jardins Secrets - Le salon des babouches

Celui-ci vous offre une fenêtre sur l'avenir des Jardins : ici, la créativité d'Alain nous prépare de belles surprises... 
Reprenons la galerie, puis l'allée et... oh ! 


Jardins Secrets - Le jardin de curé et l'Isle joyeuse

Regardez sur la droite, nous voilà dans le jardin de curé, aperçu en début de visite !
Le traverser permet de rejoindre l'une des dernières créations d'Alain, l'Isle Joyeuse, qui était encore en construction lorsque je guidais aux Jardins en 2008 !
Allons-y !


Jardins Secrets - L'Isle joyeuse

Du bois, des luminaires, et le tout cerné par des douves, qui dans l'imaginaire d'Alain devaient être en eau, mais la réalité est plus délicate... nul doute qu'il trouvera une autre manière de mettre en valeur son île !

Jardins Secrets - Retour au jardin Délice

Nous revoilà au Jardin Délice, il est temps de succomber à un petit thé à la menthe accompagné de son beignet, non ? ^^

Jardins Secrets - Le salon de thé/restaurant

Vous pouvez prendre le thé au jardin, ou au salon de thé, qui, l'été, est aussi la salle de restaurant des Jardins Secrets !
Et voilà, il est temps de repartir... 

Jardins Secrets - Au revoir les jardins secrets, à une prochaine !



Mes photos datent de 2017, il y a donc sans doute eu encore un peu de changement, mais j'espère que cette visite virtuelle vous a plu ?!

Si elle a éveillé votre curiosité, alors foncez visiter en vrai, car les photos ne rendent pas justice à ces 7000m2 de jardins aménagés, vous manquez de multiples détails, les décors, le bruit de l'eau, l'odeurs et les couleurs des fleurs... et puis, surtout, sur place vous découvrirez un dernier jardin, l'un des plus beaux, le Jardin Andalou, que je ne vous ai pas montré ici !
(Oui bon en fait la vrai raison de son absence de cette visite virtuelle, c'est qu'avec le nouveau sens de visite, attiré par l'Isle Joyeuse que je ne connaissais pas, j'ai complètement oublié le Jardin Andalou... il va falloir que j'y retourne du coup !) 




INFOS PRATIQUES POUR ORGANISER VOTRE VISITE EN 2020 :

Jours et horaires d'ouverture :

6 juin - 5 juillet => Samedi et dimanche : de 13h30 à 18h30

6 juillet - 30 août => Tous les jours : de 10h à 18h30
Restauration légère à midi jusqu'au 23 août

31 août - 25 octobre => Du lundi au vendredi : de 14h à 17h30 / Samedi et dimanche : de 13h30 à 18h

En raison des mesures sanitaires particulières, il est conseillé de réserver vos places en ligne.

Tarifs :

Plein tarif : 8,50 € 
Tarif réduit (personne en situation de handicap, étudiant, chômeur, jeune de 12 à 18 ans…) : 7 € 
Enfants de 4 à 12 ans et personnes à mobilité réduite : 4,50 € 
Moins de 4 ans : gratuit 

Pack famille : 24€ (2 adultes + 2 enfants de 4 à 12 ans).

Accès :

J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à visiter ces jardins... et si vous cherchez un guide, vous savez où me trouver !!! ;-)


Steve, votre guide de poche !

 

 

Jardins Secrets - Des points de vue variés...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le char processionnel de La Côte Saint-André


Alors que le déconfinement est prévu pour demain, pour votre guide de poche, le retour sur le terrain n'est pas pour tout de suite, entre l'annulation de tous les groupes, l'annulation des prestations commandées par les musées départementaux, ou encore le report d'autres prestations commandées par les collectivités locales...

En attendant d'y voir plus clair, je poursuis mes petits billets-découverte, pour garder un lien avec vous... ainsi qu'avec l'Histoire et le Patrimoine !

Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un "objet" que j'évoque durant mes visites guidées de La Côte Saint André : le char processionnel.

 

Char processionnel de La Côte Saint André

C'est en 1888 que ces vestiges furent retrouvés dans la plaine de la Bièvre, sur le territoire communal de La Côte Saint André où je guide régulièrement.
L'archéologue Déchelette, dans son Manuel d'Archéologie publié en 1924, décrit la découverte dont il a recueilli les témoignages : 


"En 1888, des ouvriers travaillant à extraire les pierres amoncelées composant une sorte de tumulus situé au mas de Garchat, dans la plaine de Bièvre, à 4.500 mètres au Sud du bourg de La CôteSaint-André, rencontrèrent quatre roues en bronze fondu et des débris de tôle de même métal. Les roues reposaient sur le sol, trois en arrière sur une même ligne droite de 1 m. 50 de longueur et la quatrième en avant, à environ 2 mètres des premières... Aucun reste du timon n'a été recueilli... Avant de rencontrer les roues, les ouvriers avaient mis au jour (des débris que l'on prit) pour la caisse du char, mais... (qui)... sans aucun doute... constituent la plus grande partie d'une situle tronconique dont la hauteur ne devait pas être inférieure à un mètre et qui rappelle entièrement par sa forme et sa technique certains vases de la fin de l'âge du Bronze et du commencement du premier âge du Fer découverts dans divers pays d'Europe."

Le lieu de la découverte évoqué, le mas de Garchat, correspond aujourd'hui, à la Zac du Rival, où une rue rappelle d'ailleurs la trouvaille archéologique.

D'ailleurs plus récemment d'autres vestiges plus récents ont pu être retrouvés sur cette zone, des traces d'occupation du début du Moyen Âge... mais revenons à notre char processionnel, qui est LA trouvaille exceptionnelle du site.

C'est le poids des 4 roues retrouvées (entre 10 et 15 kg chacune !), mais aussi leur décor particulier, qui laissent à penser, depuis leur découverte, qu'il ne pouvait s'agir d'un simple char de transport, ou même d'un char de combat, mais bel et bien d'un char processionnel. Si elles étaient plutôt bien conservées, il a fallu, à partir des débris qui les accompagnaient, reconstituer le seau, et un bassin.

 

La Côte Saint André - Débris du sceau du char processionnel avant restauration

La Côte Saint André - Débris du bassin accompagnant le char processionnel

La Côte Saint André - Fond du sceau du char processionnel

Le fond du seau (et le bas de la paroi) et le seau lui même ont d'ailleurs été reconstitués séparemment, permettant de voir plus précisément les détails des 17 cornières de renforcement du fond du sceau.

Comme vous l'avez lu plus haut, lors de la découverte des vestiges, 3 roues ont été retrouvées alignées sur 1,5m, et la 4e plus isolée deux mètres devant... on peut donc aisément penser que le char se présentait peut être ainsi : 

La Côte Saint André - Reconstitution du char selon l'emplacement des trouvailles

2x2 roues, 3+1 roues... difficile à dire, je n'y étais pas, nous n'étions pas là il y a environ 2700 ans, lorsque ce char processionnel était utilisé ! 

Ce qu'il faut par contre retenir, c'est que l'on a là un ensemble exceptionnel, car jamais ailleurs en Europe, n'ont été retrouvés ensembles roues ET seau : à Stade (près de Hambourg), ont été retrouvées des roues, et en Toscane, le seau de Vetulonia... mais c'est chez nous, à La Côte Saint-André, que les deux réunis ont été retrouvés ! Petite fierté locale... même s'il faut aujourd'hui se rendre à Lyon pour admirer cette pièce archéologique exeptionnelle, parmi toutes celles qui composent aujourd'hui les collections du Musée gallo-romain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les analyses archéologiques plus poussées publiées par Gabriel Chapotat, archéologue de renom dans la région. Les photos des débris en sont d'ailleurs tirées, mais d'autres y sont présentées.

En espérant que ce billet vous aura plu, je vous dis à la semaine prochaine, pour un billet-découverte qui nous emmenera à nouveau à l'autre bout du monde ! Un petit indice, ce sera de nouveau sur une île, mais bien plus chaude que l'Islande... je n'en dis pas plus ! ;-)

Votre guide de poche, Steve

 

 

Char processionnel de La Côte Saint André

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

 

 

1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Le site internet hberlioz.com

 

Le billet découverte de ce dimanche sera rapide, un petit clin d'oeil à Hector Berlioz, disparu il y a 151 ans, jour pour jour , le 8 Mars 1859 !

Du coup je me suis dit que c'était l'occasion de partager avec vous un site à ne pas manquer lorsqu'on s'intéresse à ce grand compositeur : hberlioz.com

 

Site hberlioz


Créé et tenu depuis 1997 par un duo de passionnés, Michel Austin et Monir Tayeb, par ailleurs mécènes du Musée Hector Berlioz, ce site est une véritable Bible ! 
Vous y trouverez une multitude de renseignements sur la vie de l'artiste, sur ses oeuvres, ses écrits, sa famille, ses amis, ses contemporains... 
Plus qu'un site internet patrimonial, c'est un véritable recueil vivant de tout ce qui attrait à l'artiste, mis à jour très régulièrement, chaque semaine, au fil des découvertes, des transcriptions de lettres ou autres écrits effectués par les créateurs du site.


Un portail incontournable sur lequel je me rends évidemment très souvent pour enrichir mes visites et conférences, et je remercie encore ici Michel et Monir de me permettre d'utiliser régulièrement quelques-unes de leurs illustrations. Le petit plus ? Le site est bilingue, assurant ainsi le rayonnement de l'oeuvre d'Hector Berlioz au delà des frontières françaises... comme autrefois !

Bonne visite sur le site et, à dimanche prochain pour un nouveau billet-découverte, et RDV le Dimanche 5 Avril 2020, à 15h30, pour la prochaine visite guidée gratuite du Musée Hector Berlioz ! ;-)


Votre guide de poche, Steve

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Les moutons de The Sheepest à Grenoble (et ailleurs...!)


Quiconque a visité Grenoble les a déjà croisé, seul, isolé sur un mur ou une cheminée, ou en troupeau sur une fenêtre aveugle... à Grenoble, mais aussi à Lyon, Paris, en fait ils sont partout ! Mais qui sont ces moutons qui envahissent la région et le monde depuis 2007 ?!


Un mouton au coin d'une rue à Grenoble

Ce sont les oeuvres d'un artiste isérois d'une trentaine d'années originaire d'Echirolles, qui se fait appeler The Sheepest.

LA DEMARCHE :

"The Sheepest, c'est le mouton dénonciateur, observateur, une affiche, un clin d'oeil... Levez les yeux, et suivez le! " nous dit l'artiste sur son site internet.

Tout est parti d'un jeu de mot avec "sheep = le mouton", et "cheap = pas cher".
Le mouton devient ainsi une espèce de représentation, une allégorie de la société de consommation dans laquelle nous vivons, et du comportement des individus qui la composent... nous ! (Vous savez, ces millions de personnes qui se jettent sur le dernier iPhone chaque année... juste pour faire comme tout le monde et "avoir le dernier iPhone", whouhou!)


On comprend ainsi le slogan de l'artiste : "Je suis CEUX que je suis".
Et quoi de mieux que le mouton, seul ou en troupeau, pour dénoncer ces attitudes ?

Ainsi l'artiste nous interpelle dans la rue (parfois, plus rarement, dans la campagne), en "collant" ses moutons un peu partout. Partout, mais pas n'importe où : l'emplacement n'est jamais choisi au hasard, l'animal est toujours en lien avec l'architecture sur laquelle il repose et dans laquelle il s'intègre, créant des clins d'oeil sympa et originaux qui "font lever la tête à ceux qui suivent les pas de la foule".

Moutons The Sheepest Quai Perriere Grenoble

Mais ne souhaitant pas s'imposer au public, la majorité des créations de The Sheepest sont en papiers (sauf mon exemple ci-dessus évidemment!), de simples collages en papiers qui peuvent donc être supprimés par qui ne les aime pas... ou le temps fera sinon son oeuvre, tout simplement.

LE SAVIEZ VOUS ?

Pour ses moutons, The Sheepest s'est inspiré des moutons d'une vieille publicité pour une marque de chaussures/skates, Sheep Shoes, qui arboraient dans les magazines en 1996... des moutons !

Pub Sheep Shoes ayant inspiré The Sheepest

Si vous connaissez sans doute quelques uns des moutons de The Sheepest, sachez néanmoins qu'il y en a à ce jour plus d'une centaine qui habitent les rues, les murs et les toits de Grenoble, et plusieurs centaines d'autres sont partis à la conquête du globe... alors si comme des milliers de "fans" vous souhaitez tous les capturer, rendez vous sur instagram sous les hashtags #thesheepest ou #jesuisceuxquejesuis pour partager vos découvertes et dénicher ceux qui vous manquent...moi j'ai commencé ma collection !



PETIT CADEAU BONUS :

The Sheepest en pleine action avec l'installation d'un mouton... sur une cheminée ! Attention au vertige !


          
 


Pour en savoir plus à son sujet, 2 rares interviews qu'il a pu accorder il y a quelques temps déjà :
pour les étudiants sciences po de Grenoble en 2014, et pour le Glazed Magazine en 2011.

Ainsi qu'une autre ici : 

 




Voilà, désormais vous savez tout sur ce petit mouton croisé ici et là dans les rues grenobloises... à vous de jouer pour le retrouver, à Grenoble et ailleurs ! ;-)

Et si le sujet vous intéresse, vous pouvez aussi me suivre lors de mes visites guidées pour découvrir toute la richesse du street-art grenoblois... et bientôt voironnais ! Un peu de patience avant le dévoilement de ma programmation 2020 ! ;-) 

 

                                                                                                    Votre guide de poche, Steve.

 

PS : D'autres animaux peuplent les rues de Grenoble, sans qu'on y prête attention et pourtant ils sont bien là, partout autour de nous... venez les découvrir avec moi lors d'un Safari original à travers la capitale des Alpes !

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

1 DIMANCHE = 1 DECOUVERTE : Chott el Gharsa, le village en carton-pâte de Mos Espa dans Star Wars ! (TUNISIE)

En ce Dimanche 2 Février, c'est reparti pour une année de billets-découverte dominicaux !
Et chaque 1er dimanche du mois, toujours, un billet pour vous emmener... dans une contrée étrangère ! :) 

Ce soir, un billet-découverte original, inspiré de ma sortie ciné d'hier soir, Star Wars...
Direction le continent africain, pour nous replonger dans cette grande saga, dont les décors sont devenus un site touristique au coeur du désert tunisien... et une sorte de "patrimoine cinématographique" !

Tunisie - Entrée de Mos Espa


Star Wars, inutile que je développe, tout le monde connait !
La saga créée par Georges Lucas à la fin des années 1970's, puis la Prélogie réalisée entre 1999 et 2005, sont un des plus grands succès cinématographiques au monde, à tel point que les studios holywoodiens, en panne d'inspiration ces dernières années, ont sorti R2D2 de sa retraite pour une nouvelle trilogie de films, sans compter les spin-offs... mais ce n'est pas le sujet de ce billet !

Tunisie - Mos Espa


Ce qui nous intéresse, ce sont les films originaux... et leurs lieux de tournage !
Dark Wador est le grand méchant de l'histoire dans les premiers épisodes (IV, V, et VI). La Prélogie (épisodes I, II, et III) revient elle sur les origines de ce Dark Wador, où comment le jeune Anakin Skywalker est passé du côté obscur de la Force (oups, désolé pour le spoiler !).

C'est notamment dans l'épisode I (La menace fantôme) que l'on découvre le jeune Anakin, sur la planète Tatouine (ou Tatooïne) : le nom de celle-ci est inspiré de la véritable ville de Tataouine, en Tunisie, pays où Georges Lucas trouva plusieurs lieux de tournage pour sa saga. Il faut dire que le désert tunisien était un décor naturel parfait pour représenter la désertique Tatooïne... le rocher du chameau (Ong Jamal) fut notamment le théâtre de la course de modules !

Tunisie - Le rocher du chameau (Ong Jamal), pas très loin de Mos Espa


Mais Georges Lucas dût également parfois construire de toutes pièces certains décors, ainsi le village de Mos Espa, sur TatooÏne, où vit le jeune Anakin, fut bâti en carton-pâte au coeur du désert de Chott el Gharsa, près de Tozeur.

Tunisie - Mos Espa

Tunisie - Mos Espa


Après la fin des tournages, les autorités tunisiennes auraient demandé à ce que les décors restent en place, permettant ainsi le développement d'une destination touristique quelque peu insolite.
Ainsi dans la plupart des circuits permettant de découvrir le sud de la Tunisie, une excursion en 4x4 est proposée pour aller découvrir ce site au coeur du désert.


Tunisie - Mos Espa


On se sent tout de suite plongé dans l'ambiance du film, comment oublier Jar Jar Binks laissant trainer sa longue langue sur les étals du marché... c'est ici que ça se tournait ! C'est très intéressant de voir l'envers du décor en entrant dans ces "fausses" maisons :

Tunisie - Mos Espa - L' envers du décor

Tunisie - Mos Espa - L'envers du décor

En prenant un peu de hauteur, on se rend vite compte que la plupart des maisons n'ont jamais eu de toit, ce qu'on ne devine évidemment pas dans le film :

Tunisie - Mos Espa, des maisons sans toit

Tunisie - Mos Espa, des maisons sans toit

La détérioration des décors, depuis la fin des tournages, laisse apparaitre structure et matériaux :

Tunisie - Mos Espa se détériore
 

Il faut dire que la situation géographique du site le menace, puisque comme on peut le voir sur certaines de mes photos (datant du 29 octobre 2013), une dune de sable grignote peu à peu le village, certaines maisons étant même déjà englouties par la dune :

Tunisie - Mos Espa menacée par une dune de sable en 2013

Tunisie - Mos Espa engloutie peu à peu par une dune de sable 2013

Quelques temps après mon retour en France, j'avais été ravi d'apprendre qu'un appel au don avait été lancé pour sauver le site, en déplacant la dune et en lançant des restaurations. Malheureusement, d'après les commentaires trouvés sur le net depuis, si la dune aurait bien été repoussée, la restauration des décors elle, ne semble pas avoir été réalisée. Ce "patrimoine cinématographique" continue donc de se dégrader lentement... 

Et pour cause, le site serait de moins en moins fréquenté par les touristes, comme l'ensemble du sud de la Tunisie et plus généralement l'ensemble du pays, qu'ils boudent depuis les premiers attentats déjoués du 30 octobre 2013 (quand nous y étions), et surtout ceux qui suivirent, meurtriers, en 2015.

Et c'est bien dommage !
Car malgré cette situation "instable" au moment de notre séjour, et même si l'on dût passer quelques check-points bien gardés à l'approche de la frontière algérienne notamment, à aucun moment on ne s'est senti en danger, devant l'accueil chaleureux des Tunisiens, qui étaient tout aussi désemparés devant ces actes de barbarie que nous pouvons l'être lorsque cela se déroule chez nous !
Il serait donc bien dommage de s'en tenir à la triste image souvent relayée par les médias, et de passer à côté des richesses patrimoniales et paysagères de ce pays. Si le site de Mos Espa que je viens de vous présenter ravira surtout les fans de Star Wars, bien d'autres sites, qu'ils soient naturels ou historiques, vous émerveilleront si vous donnez sa chance à ce pays qui n'attend qu'une chose : que les touristes reviennent nombreux profiter de ses charmes, faire tourner son économie... et donc, lui permettre d'entretenir et restaurer son patrimoine !

Tunisie - Mos Espa n'est qu'une des nombreuses richesses que peut offrir la Tunisie


J'aurai l'occasion de vous présenter d'autres sites tunisiens (plus "authentiques") dans de prochains billets, d'ici là, n'abusez pas trop des crêpes de la Chandeleur ! ;-)

Steve, votre guide de poche !


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Bonjour et bienvenue sur mon site internet.

Je suis Steve, guide conférencier indépendant et créateur d'événements, et vous trouverez ici toute mon offre de visites guidées, ainsi que toutes les animations et tous les événements que j'organise avec ANIM'Alex, votre animateur de poche, sur le département de l'Isère et plus largement en région Rhône Alpes.

En espérant avoir le plaisir de vous accueillir sur l'une de nos activités prochainement,

Votre (futur?) guide privé et animateur, Steve.