Bibliographie

BIBLIO : Grenoble 1968 - Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère


Comme chaque mois désormais, un petit billet "biblio", pour un petit tour dans ma bibliothèque de guide, pour vous présenter un des livres que j'utilise pour préparer mes visites.

Aujourd'hui, zoom sur "Grenoble 1968. Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère", publié par le Musée Dauphinois aux Editions GLENAT, que je viens d'acquérir pour préparer la visite guidée de l'exposition du même nom.

Grenoble 1968. Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère

L'ouvrage reprend évidemment le propos de l'exposition, mais va plus loin, et permet notamment d'avoir plus de détails sur les "coulisses" des JO, de la candidature au déroulement de la journée d'ouverture, les chantiers mis en oeuvre pour l'occasion etc... Comme l'exposition, l'ouvrage nous fait ensuite revivre la "quinzaine olympique", au fil des exploits des sportifs de l'époque. Il se termine sur la question de la mémoire de ces JO, mais aussi ceux de Chamonix et ceux d'Albertville, ce qu'il en reste aujourd'hui...

Voici le sommaire de "Grenoble 1968. Les Jeux qui ont changé l'Isère", pour vous donner une idée :

   I/PREHISTOIRE DES JEUX DE GRENOBLE
        - Les Jeux du patrimoine
        - Ville candidate, ville lauréate
        - Les Jeux du Général
        - 1962-1968 Un tremplin olympique pour l'urbanisme grenoblois
        - La grande mutation
        - La politique culturelle grenobloise au moment des JO
        - L'aménagement de la montagne à l'heure des Jeux


   II/LA QUINZAINE OLYMPIQUE
        - La planète à l'heure grenobloise
        - Grenoble au rythme des exploits
        - Filmer les Jeux
        - Des Jeux... géolympiques !


   III/LES ALPES FRANCAISES ET L'OLYMPISME : ENTRE HISTOIRE ET MEMOIRES
        - Chamonix, Albertville, Grenoble : Trois olympiades, troix expériences
        - Une place à part dans l'histoire de l'olympisme
        - La mémoire discrète


C'est un livre richement illustré, on retrouve beaucoup de documents présentés dans l'exposition :

Grenoble 1968 - Beaucoup de photos historiques, notamment des chantiers

Grenoble 1968 - Le récit détaillé des exploits des sportifs de l'époque...

Grenoble 1968 - Des photos d'aujourd'hui également, pour montrer ce qu'il reste des JO dans le paysage de la région

D'autres documents qui, me semble-t-il, ne sont pas forcément dans l'exposition, sont présentés dans ce livre et enrichissent le propos.

Ainsi photographies, affiches, plans de l'époque permettent, à ceux qui le souhaitent, d'approfondir leurs connaissances sur ces Jeux Olympiques... ça tombe bien, c'est ce qu'il me faut pour construire une belle visite ! :)

Pour acquérir "Grenoble 1968. Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère", rendez-vous au Musée Dauphinois, ou dans les librairies grenobloises, je l'ai vu également bien mis en valeur à la FNAC.... Prix : 35€ !

Voilà, tout est dit, rendez-vous le mois prochain pour vous parler d'un autre livre... d'ici là, pour ma part il ne me reste plus que trois jours pour terminer de mémoriser et synthétiser les 192 pages de ce bel ouvrage, car ma première visite de l'expo, c'est... dimanche ! 

 

Votre guide de poche, Steve

 

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BIBLIO : La Bastille de Grenoble et son Téléphérique


Le mois dernier, j'inaugurais sur ce blog une nouvelle série "bibliographie", pour partager avec vous les ouvrages qui constituent ma bibliothèque de guide, et qui ont pu ou peuvent encore m'être utiles dans la préparation ou la révision de mes visites guidées.

En Janvier je vous présentais les Mémoires d'Hector Berlioz, qui me suivent presque au quotidien, puisque je les utilise pour chacune de mes visites au Musée Hector Berlioz.

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter un des premiers livres que j'ai lu lorsque j'ai commencé à travailler sur mes visites grenobloises en 2010 : "La Bastille de Grenoble et son Téléphérique", paru en septembre 2006 pour fêter les 30 ans des fameuses "bulles" du téléphérique de Grenoble (inaugurées le 18 septembre 1976) :

 

Livre - La Bastille de Grenoble et son Téléphérique

Il s'agit d'un très bel ouvrage de 160 pages qui, loin de se contenter de présenter le téléphérique, s'intéresse également au site où il est installé, La Bastille, ainsi qu'à la ville qui l'a fait construire, comme on peut le constater en un coup d'oeil avec le sommaire :

     I/ Les fondations
          - Cularo, cité pont ?
          - Un poste avancé de Vienne
          - La Bastille, banlieue sacrée
          - 2 000 ans d’occupation humaine
          - Une intense activité économique
     II/ La Bastille forteresse
          - À l’origine, un oppidum celte ?
          - Les premières fortifications
          - Lesdiguières élève une Bastille
          - Le passage éclair de Vauban
          - La construction Haxo
          - Grenoble et ses 7 forteresses
     III/ Le premier téléphérique urbain au monde
          - Remontées mécaniques : de l’utile à l’agréable
          - « Une promenade de toute beauté » pour les Grenoblois
          - Une performance technologique
          - Pari tenu !
          - Les habits de la modernité
     IV/ Ascensions
          - « L’antichambre du paradis »
          - Le rituel des hommes de l’ombre
          - Les panoramas : géomorphologique, urbanistique, industriel, olympique, nanotechnologique
          - Bulles en parade, Bastille en fête
     V/ Itinéraires
          - Il est passé par ici, il repassera par là. 
          - Bastille en vert, Bastille en fleurs
          - Bastille côté jardins
          - Le terrain de jeux des Grenoblois
          - Maîtresse, il est où le pont-levis ?
     Conclusion
          - La Bastille du nouveau millénaire   

Le livre s'ouvre sur un rapide portrait historique des origines de Grenoble, et son évolution sur 2000 ans depuis la cité gauloise de Cularo jusqu'au Grenoble actuel, à l'aide notamment de cartes : on y retrouve d'ailleurs une reproduction partielle, en noir et blanc, d'une représentation de Grenoble datant de 1607 de la main de Jean de Beins, actuellement exposée au Musée de l'Ancien Evêché :

Puis le chapitre suivant se concentre sur les différentes fortifications qui furent construites à Grenoble : les 1ères fortifications romaines du IIIème siècle, les quelques agrandissements médiévaux et la maison forte du Rabot, mais aussi et surtout la construction de la première Bastille par Lesdiguières entre la fin du XVIème et le début du XVIIème siècle, et la reconstruction de celle-ci au XIXème siècle par le Général Haxo. Le tout est toujours largement agrémenté d'illustrations, aussi bien des photos que des gravures anciennes, des plans... 

Livre La Bastille de Grenoble et son téléphérique - Lesdiguieres (p26-27)

Livre La Bastille de Grenoble et son téléphérique - La Bastille forteresse (p38-39)

Puis on entre évidemment dans le vif du sujet avec le 3e chapitre, dédié au téléphérique inauguré en 1934, chapitre qui n'oublie pas cependant de replonger le lecteur dans le contexte historique de sa réalisation (les premières remontées mécaniques industrielles, l'exposition internationale sur la houille blanche et le tourisme organisée à Grenoble en 1925...). La technique est aussi à l'honneur, avec des schémas détaillés, et les nostalgiques apprécieront les photos anciennes de la première gare, et des différentes cabines qui ont précédées les fameuses "bulles" de 1976 :

Livre La Bastille de Grenoble et son téléphérique - Le téléphérique (p82-83)


Les auteurs Béatrice Méténier et Marc Fénoli auraient pu s'arrêter là, mais pour être plus complets encore, il était judicieux d'ajouter un chapitre pour évoquer le magnifique panorama qu'offre progressivement le téléphérique lors de l'ascension de la Bastille, et surtout, celui à 360° lorsqu'on arrive à destination ! Avec les photos grand format (double page) et vues aeriennes détaillées de Grenoble offertes par le livre, c'est comme si vous y étiez... enfin presque, il manque le soleil brûlant ou la bourrasque d'air frais ! 

Livre La Bastille de Grenoble et son téléphérique - Le panorama

Même si ce panorama a légèrement évolué depuis la publication du livre en 2006, notamment du côté de la Presqu'île en pleine transformation encore aujourd'hui, l'essentiel est présenté et permet d'avoir une compréhension globale de la ville et de son environnement, avec qui plus est l'évocation des grands événements ayant contribué au développement de Grenoble, notamment les JO de 1968 dont on fête d'ailleurs les 50 ans cette année !

On pourrait l'oublier, mais le dernier chapitre de ce livre nous le rappelle : la Bastille est aussi l'un des poumons verts de Grenoble. Elle abrite un micro climat particulier, et une faune et une flore à découvrir au fil des saisons, le long des différents itinéraires aménagés pour descendre de la Bastille (ou monter, c'est selon !), ainsi que sur le glacis et le chemin des grottes de Mandrin... de belles balades en perspective !

Livre - La Bastille de Grenoble et son téléphérique - Itineraires (p126-127)

Bref, vous l'aurez compris, cet ouvrage est vraiment très complet, riche en informations, d'ailleurs en le relisant pour vous préparer cet article je me rends compte que je ne me rappelais pas à quel point il était aussi documenté, et illustré, je vais peut être encore enrichir mon porte-document pour mes prochaines visites... bref, je m'égare, revenons au livre !

"La Bastille de Grenoble et son téléphérique" est un ouvrage très agréable à lire. Un beau souvenir après un séjour grenoblois, ou un beau livre à (s')offrir... ! Vous le retrouverez facilement dans les bibliothèques grenobloises, ou à l'achat auprès du téléphérique, de l'office de tourisme ou dans les librairies grenobloises, au prix de 29€.

J'espère en tout cas que ce billet vous aura donné envie de le lire, si vous ne le connaissiez pas déjà ! Et si cela vous a donné envie de visiter le site de la Bastille plus en détails, avec un guide... vous savez où me trouver ! ;-)

Pour ma part je vous donne rendez-vous le mois prochain pour découvrir un autre livre de ma bibliothèque ! 



Votre guide de poche, Steve.

 

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BIBLIO : Les Mémoires d'Hector Berlioz


Souvent au cours de mes visites guidées, des visiteurs me demandent comment je fais pour savoir tout ce que je raconte ? Il n'y a pas de mystère, c'est bien souvent dans les livres qu'un guide récolte les informations dont il a besoin, et qu'il synthétise pour les transmettre au public. Parfois il n'y a pas encore de livres et c'est alors dans les archives que l'on peut en apprendre plus, mais c'est laborieux, chronophage et... aléatoire ! Je n'en parlerai donc pas plus ici.

En revanche, je me suis dit que ça pouvait être sympa de partager sur ce blog avec vous les livres que je peux ou que j'ai pu utiliser pour construire mes visites, si vous voulez prolonger la découverte ou approfondir certains sujets.

Pour commencer cette nouvelle série "Biblio" (qui reviendra chaque 15 du mois !), je suis obligé de vous parler... des Mémoires d'Hector Berlioz !

    

Beaucoup le savent, c'est au Musée Hector Berlioz, installé dans la maison natale du compositeur Hector Berlioz, que j'ai commencé mon activité de guide indépendant, en 2012 (en vérité, j'ai commencé à y guider en 2011, mais j'étais alors agent d'accueil saisonnier, je ne me suis mis à mon compte que l'année suivante). 

C'est donc tout naturellement que le premier livre que je vous présente est en lien avec Hector Berlioz. Mieux que ça, il a été écrit par Hector Berlioz lui-même, puisque ce sont ses Mémoires dont je veux vous parler.

Quand on doit évoquer un artiste du passé, c'est évidemment les autobiographies qui vont nous intéresser pour connaître en détail sa vie, et dégoter quelques anecdotes croustillantes. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de partager avec vous sur ce blog une anecdote tirée des Mémoires de Berlioz, que je partage également en visite : la vengeance sanglante qu'il avait mis au point après une trahison amoureuse. Vous aurez donc compris aisément que les Mémoires d'Hector Berlioz constituent quelque peu ma "Bible" pour mes visites au Musée. De multiples éditions existent, avec différents "commentateurs", la plus accessible étant sans doute celle publiée aux éditions "Symétrie" (14.80€, 705 pages) qui vient d'être rééditée avec une belle couverture illustrée (15.10€, 720 pages).

Hector Berlioz commence la rédaction de ses Mémoires en 1848, alors qu'il est à Londres et qu'il n'a que 45 ans. 
Voici comment, dans sa Préface, il justifie et présente alors son projet d'autobiographie : 


"On a imprimé, et on imprime encore de temps en temps à mon sujet des notices biographiques si pleines d'inexactitudes et d'erreurs, que l'idée m'est enfin venue d'écrire moi-même ce qui, dans ma vie laborieuse et agitée, me paraît susceptible de quelque intérêt pour les amis de l'art. Cette étude rétrospective me fournira en outre l'occasion de donner des notions exactes sur les difficultés que présente, à notre époque, la carrière des compositeurs, et d'offrir à ceux-ci quelques enseignements utiles.
Déjà un livre que j'ai publié il y a plusieurs années, et dont l'édition est épuisée, contenait avec des nouvelles et des fragments de critique musicale, le récit d'une partie de mes voyages. De bienveillants esprits ont souhaité quelques fois me voir remanier et compléter ces notes sans ordre.
Si j'ai tort de céder aujourd'hui à ce désir amical, ce n'est pas, au moins, que je m'abuse sur l'importance d'un pareil travail. Le public s'inquiète peu, je n'en saurais douter, de ce que je puis avoir fait, senti ou pensé. Mais un petit nombre d'artistes et d'amateurs de musique s'étant montrés pourtant curieux de le savoir, envore vaut-il mieux leur dire le vrai que de leur laisser croire le faux. Je n'ai pas la moindre velléité non plus de me présenter devant Dieu mon livre à la main en me déclarant le meilleur des hommes, ni d'écrire des confessions. Je ne dirai que ce qu'il me plaira de dire ; et si le lecteur me refuse son absolution, il faudra qu'il soit d'une sévérité peu orthodoxe, car je n'avouerai que les péchés véniels. [...].

A la lueur de cette Préface on comprend bien que certes, des Mémoires peuvent nous apprendre beaucoup de choses, mais que l'on doit aussi savoir prendre un peu de recul vis à vis de leur contenu, puisqu'évidemment, l'auteur n'y raconte bien que ce qu'il veut. C'est ce que j'ai d'ailleurs pu vérifier, bien après leur lecture, en me plongeant dans ses lettres, bien plus précises, bien plus justes et vraies. N'oublions pas, pour la défense d'Hector, qu'au-delà des oublis volontaires, les Mémoires ont été rédigées entre 1848 et 1865... Berlioz avait 45 ans, son enfance et son début de carrière était donc déjà loin, certaines dates et certains détails se mélangent alors. 

Mais l'essentiel est là, et permet de mieux cerner l'artiste, son caractère se devine à travers ses mots (il n'a pas sa langue dans sa poche !). Il nous fait entrer dans les coulisses des préparatifs de ses concerts, nous offre parfois quelques passages plus "techniques" et purement musicaux avec l'analyse de partition, d'autres passages nous permettent de faire plus amples connaissance avec sa famille, avec les femmes qui marquèrent sa vie, et d'autres passages encore nous invitent à le suivre dans ses voyages et nous font découvrir l'Europe du XIXème siècle.

 

Hector Berlioz d'après Signol


Laissons la parole à l'artiste, avec quelques petits extraits choisis : 

"Je suis né le 11 décembre 1803, à La Côte Saint André, très petite ville de France, située dans le département de l'Isère, entre Vienne, Grenoble et Lyon. [...] La Côte Saint André, son nom l'indique, est bâtie sur le versant d'une colline, et domine une assez vaste plaine, riche, dorée, verdoyante, dont le silence a je ne sais quelle majesté rêveuse, encore augmentée par la ceinture de montagnes qui la borne au sud et à l'est, et derrière laquelle se dressent au loin, chargés de glaciers, les pics gigantesques des Alpes" (on remarquera ici que la description de sa terre natale colle encore presque parfaitement à la réalité!).

Sur ses premiers mois difficile à Paris :
"J'avais loué à bas prix une très petite chambre, au cinquième, dans la Cité, au coin de la rue de Harley et du quai des Orfèvres, et au lieu d'aller dîner chez le restaurateur, comme auparavant, je m'étais mis à un régime cénobitique qui réduisait le prix de mes repas à sept ou huit sous, tout au plus. Ils se composaient généralement de pain, de raisins secs, de pruneaux ou de dattes.
Comme on était alors dans la belle saison, en sortant faire mes emplettes gastronomiques chez l'épicier voisin, j'allais ordinairement m'asseoir sur la petite terrasse du Pont Neuf aux pieds de la statue d'Henri IV : là, sans penser à la poule au pot que le bon roi avait rêvée pour le dîner du dimanche de ses paysans, je faisais mon frugal repas, en regardant le soleil descendre derrière le mont Valérien, suivant d'un oeil charmé les reflets radieux des flots de la Seine, qui fuyaient en murmurant devant moi [...].

Sur ses errances solitaires dans la campagne italienne, lors du séjour imposée du Prix de Rome en 1831 : 
"Cette excursion était mon remède habituel contre le spleen, remède souverain qui semblait me rendre à la vie. Une mauvaise veste de toile grise et un chapeau de paille formaient tout mon équipement, six piastres toute ma bourse. Puis, prenant un fusil ou une guitare, je m'acheminais ainsi, chassant ou chantant, insoucieux de mon gîte du soir, certain d'en trouver un, si besoin était, dans les grottes innombrables ou les madones qui bordent toutes les routes, tantôt marchant au pas de course, tantôt m'arrêtant pour examiner quelques vieux tombeaux, ou, du haut d'un de ces tristes monticules dont l'aride plaine de Rome est couverte, écouter avec recueillement le grave chant des cloches de Saint-Pierre, dont la croix d'or étincelait à l'horizon ; tantôt interrompant la poursuite d'un vol de vanneaux pour écrire dans mon album une idée symphonique qui venait de poindre dans ma tête, et toujours savourant à longs traits le bonheur suprême de la vraie liberté."

Après avoir perdu ses deux épouses : 
"[...] Les deux mortes y reposent tranquillement à cette heure, attendant que je vienne apporter à ce charnier ma part de pourriture. 
Je suis dans ma soixante et unième année ; je n'ai plus ni espoirs, ni illusions, ni vastes pensers ; mon fils est presque toujours loin de moi ; je suis seul ; mon mépris pour l'imbécilité et l'improbité des hommes, ma haine pour leur atroce férocité sont à leur comble ; et à toute heure je dis à la mort : "Quand tu voudras !". Qu'attend-elle donc ?"

Au total, Hector Berlioz a "découpé" les quelques 600 pages du récit de son existence en près d'une soixantaine de chapitres, complétée de quelques reproduction de lettres notamment pour certains récits de voyages. Si cela peut paraître "costaud", les Mémoires se lisent en fait très facilement. Difficile même de ne pas sourire à la lecture de certains passages dévoilant un franc-parler et un égo... particulier !

Bref, un ouvrage incontournable quand on s'intéresse à Hector Berlioz ! Pour ma part il me suit dans chacune de
mes visites dans sa demeure natale, au cours desquelles j'en lis toujours quelques extraits à mes visiteurs ! Une manière pour moi de le faire "revivre" dans les lieux qui l'ont vu grandir... 

J'espère en tout cas que ce petit billet vous aura donné envie de vous plonger à votre tour dans ses Mémoires, et je vous donne rendez-vous le 15 février pour la présentation d'un second ouvrage !



Steve, votre guide de poche !

 

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Bonjour et bienvenue sur mon site internet.

Je suis Steve, guide conférencier indépendant et créateur d'événements, et vous trouverez ici toute mon offre de visites guidées, ainsi que toutes les animations et tous les événements que j'organise avec ANIM'Alex, votre animateur de poche, sur le département de l'Isère et plus largement en région Rhône Alpes.

En espérant avoir le plaisir de vous accueillir sur l'une de nos activités prochainement,

Votre (futur?) guide privé et animateur, Steve.